J’ai peur de faire lire mes textes…

Tu fais peut-être partie de ces gens qui écrivent la nuit, quand tout le monde dort, à l’abri dans ton petit bureau fermé à double tour.

Mais voilà, à l’idée d’entrouvrir cette porte, de laisser d’autres yeux que les tiens parcourir tes mots te donne des plaques d’urticaire…

Pas de panique, je te donne quelques conseils pour surmonter ça.

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Pas de panique !

1. C’est normal

Ecrire est un acte particulièrement intime. Tu peux parfois avoir l’impression de te mettre à poil lorsque tu écris. Pas tant parce que tu parles directement de toi, mais parce que cette pratique demande d’accepter d’être vulnérable, de ne pas savoir, de cheminer dans le noir pendant une durée indéterminée.

2. Ton œuvre, ce n’est pas toi !

Ce conseil mérite un article de blog à part entière, mais je vais me contenter ici de te donner l’essentiel. Ce que tu as posé sur la page, ce n’est pas toi. Ce n’est même pas une partie de toi. Une fois qu’il est hors de toi, il faut que tu le considères comme une entité indépendante. Je sais, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, mais plus tôt tu arriveras à accepter cette réalité, plus il sera simple de montrer tes productions. C’est un processus qui peut prendre du temps, donc en attendant :

3. Choisis avec soin les personnes à qui tu fais lire tes textes

Quand on est encore fébrile vis à vis de son écriture, un mot trop dur d’une personne peut étouffer notre envie d’écrire dans l’œuf. Alors choisis bien qui tu laisses entrer dans ton bureau. La personne doit être bienveillante à ton égard et à l’égard de ce que tu lui fais lire. N’hésite pas à lui faire part de ta fragilité. Pour ça dis-lui :

4. Ce que tu attends

Un retour critique ? Une lecture ? Des compliments ? Rien ? Essaie d’être clair sur tes intentions. On ne cherche pas toujours une lecture critique. Si tu es au début de ton chemin d’écriture, tu as peut-être besoin d’encouragement. Il est peut-être trop tôt pour des critiques. En clarifiant ce que tu attends, tu pourras le formuler à la personne à qui tu confies tes écrits.

5. L’anonymat

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Il peut être plus simple de faire lire ses textes à des gens que l’on ne connaît pas, à l’abri derrière son écran. Pour ça, tu peux par exemple lancer un blog ou simplement un compte Instagram dédié à tes textes. Si tu as peur qu’on te vole tes textes, sache que c’est très rare et que le fait de les poster en public peut justement constituer une preuve qu’ils t’appartiennent bien.

6. Pense à tous ces lecteur-trices que tu pourrais toucher (pas physiquement ^^)

Tu peux écrire pour toi et seulement pour toi, mais si l’envie de publier te démange, cette peur ne doit pas être un frein. Il serait dommage de priver le monde de tes œuvres à cause d’elle !

Alors, prêt(e) à ouvrir la porte ?

Si tu es déjà à l’aise avec le fait de faire lire tes textes, que tu as besoin de retours détaillés, mais personne de qualifier autour de toi, je te propose une analyse détaillée des points forts et des points à retravaille sur une partie de ton texte.

Celle-ci pourra te servir de base pour retravailler l’ensemble de ton texte.


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