Le syndrome de la fin…

Il te reste quelques chapitres seulement à écrire, mais… impossible de te mettre à ton bureau. Tu trouves mille excuses, tu tournes en rond, tu procrastines, une nouvelle idée pointe même le bout de son nez, elle est là à t’aguicher, tu es sur le point de te laisser tenter… Attend ! Tu souffres peut-être du syndrome de la fin.

On entend beaucoup parler du syndrome du milieu, mais qu’en est-il du syndrome de la fin ? Je connais plusieurs autrices - moi comprises - qui, plus elles s’approchent de la fin, plus elles ralentissent… Comme si, on avait peur de terminer !

Dans cet article je te donne des conseils pour dépasser ce syndrome de la fin et enfin finir un roman !

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Les causes

1. La peur de réussir

On parle souvent de la peur de l’échec, mais la peur de la réussite est aussi bien réelle. Notre cerveau veille à ce que l’on reste en sécurité et pour le faire, il s’assure qu’on ne sorte pas de notre zone de confort, qu’on ne prenne pas de risque. Or, réussir c’est un aussi gros changement qu’échouer ! Conséquence : on repousse le moment de réussir, en restant confortablement en sécurité dans notre zone de confort.

2. L’angoisse de l’après

Après un premier jet… vient la réécriture ! Et ça, c’est une étape que de nombreux auteurs redoutent, allant jusqu’à repousser le pluuuuuuus possible la rédaction des derniers chapitres. Et c’est pareil pour chaque étape : après la réécriture, vient le moment d’envoyer aux bêta-lecteurs, et après aux maisons d’édition… Tout ça est vertigineux, la route encore longue et forcément, on peut vite se sentir découragé.

3. Une intrigue bancale

La fin, c’est le moment où toutes les pièces de puzzle sont censés s’imbriquer parfaitement. Mais voilà, parfois ça ne se passe pas comme prévu et comme quand tu montes un meuble IKEA tu te retrouves avec des pièces en plus, d’autres en moins… tu ne sais plus très bien ce qui va où. Après tous les efforts déjà accompli pour arriver jusque là, pas étonnant que cette réalisation te déprime et t’empêche d’atteindre la ligne d’arrivée.

Les solutions

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  1. Prévoir une super récompense quand tu auras fini ton roman

Un week-end à l’hôtel, un cadeau que l’on a envie de se faire depuis longtemps, c’est le moment de mettre le paquet et de te tendre une belle carotte !

2. Ne reste pas seule

Parles-en autour de toi, avec tes compagnons d’écriture. Tu verras que tu n’es pas seule. Vous pourrez peut-être même organiser des séances d’écriture entre paralysées de la fin pour atteindre ensemble cette ligne d’arrivée !

3. Assieds-toi et écris

Ouaip. Voilà !

Simple, non ?

Pour ça :

4. Fixe-toi une deadline

Qui faisait ses devoirs au dernier moment ? genre la veille au soir, voir le matin même ?

Pourquoi ?

Parce qu’avoir une deadline oblige notre cerveau à se concentrer sur la tache. Rend ta deadline publique ou utilise une deadline extérieure : celle d’un concours par exemple !

5. Travaille sur les causes de ton blocage

Si ton intrigue est bancale, retravaille-la en revenant en arrière. Si tu as peur de l’après, recentre ton attention sur le présent et puis, la réécriture ce n’est pas si terrible, tu peux même y trouver… du plaisir ! Si si, je te jure. D’ailleurs en t’abonnant à la newsletter, tu recevras un guide pour t’aider dans le processus.


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