Parler de soi dans ses livres : bonne ou mauvaise idée ?

C’est un conseil qu’on entend souvent, en dehors de l’autobiographie, mieux vaut ne pas construire son personnage principal en partant de soi.

D’un autre côté, n’est-t-on pas sensé parler de ce qu’on connait ?

Comment concilier les deux, voici quelques conseils pour insérer une pincée de toi dans tes romans, sans tomber dans l’indigeste…

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Pourquoi mettre de soi dans un livre ?

1. Pour l’authenticité

S’il y a bien un ingrédient qui va rendre ton écriture addictive c’est l’authenticité ! En effet, ça se sent à 10 000 kms quand l’auteur triche/ment, quand il n’est pas honnête. Partir de soi, de ses propres expériences, c’est permet aux lecteurs de se connecter au particulier, à ses petits détails qui créent l’humanité.

2. Pour commencer

Pour certaines personnes, partir d’eux-mêmes est l’un des leviers les plus simples pour enclencher l’écriture. Si c’est ton cas, vas-y ! Ecris en partant de tes ressentis et de tes souvenirs.

3. Parce que la vie est un roman

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Je suis fascinée de voir à quel point la réalité dépasse souvent la fiction ! Il suffit d’écouter les histoires des gens pour s’en rendre compte. Autant puiser dans ce grand réservoir pour augmenter nos écrits.

Il vaut mieux éviter de :

1.Régler ses comptes

Si le but de ton roman n’est pas le pugilat, évite de régler directement ceux/celles qui t’ont mis du chewing-gum dans les cheveux quand tu avais 5 ans… ça te soulagera peut-être sur le moment, mais est-ce que ça sert vraiment ton histoire ?

2. Se fondre totalement dans son personnage principal

Ton personnage principal doit être autonome ! C’est un être à part entière. Il/elle a ses propres rêves, ses propres failles, ses doutes, ses peurs, ses traumatismes… Se fondre totalement dans son personnage c’est prendre le risque de se sentir attaqué dès qu’une personne fera une critique sur ce dernier.

Flouter les pistes

Pour que le dosage soit au poil, il est important de brouiller les pistes. Bien sûr, ceux/celles qui te connaissent sauront immédiatement reconnaître quelle anecdote fait référence à ta propre vie, mais les lecteurs n’y verront que du feu. Pour cela, tu peux distiller également mettre un soupçon des gens qui t’entourent, de ce que tu vois, d’une portion de toi, d’un brin de ton idéal, de ton meilleur ami… de ta tante que tu n’as pas revu depuis plus de dix ans. Laisse-libre court à ton imagination.

Le réel est une base à partir de laquelle tu peux broder ton histoire !

Et maintenant un petit défi : sauras-tu reconnaître quel anecdote/pépite tirées de moi/ma vie j’ai mis dans mon roman ?


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